Esclavage...
Un bruit de chaîne dans un corridor. Ses oreilles se dressent au-dessus de sa petite tête. C'est un drôle de murmure, metallique, qu'il n'a pas l'habitude d'entendre par ici. D'habitude, c'est ronflements et grincement de dents. Alors qu'est-ce donc? Il se raidit dans l'ombre, attend.
Et dans les ténèbres, il l'aperçoit.
Une silhouette gigantesque, qui se traîne lentement. Un boulet d'acier roule derrière elle, de tout son poids. Il n'avance presque pas tandis que la silhouette s'arc-boute pour l'entraîner. Elle tend les bras de toutes ses forces, gémit, s'étire vers quelque chose.
Alors il jette un oeil.
Avec toute l'énergie du désespoir, l'ombre projette ses doigts vers un objet carré, qui ronronne. Son bras repose, rigide, sur une table. Il est couvert de boutons gris et carrés. Son seul oeil la toise, imperturbable, d'un vert maléfique dans la pénombre.
La silhouette tente une dernière fois de l'atteindre. En vain.
Devant ce spectacle étrange, il se penche, s'approche du boulet.
Qui porte un nom. Un nom qui sonne comme un couperet, un parasite suceur de sang, de vie. Qui s'insinuerait partout, s'installerait, et ne disparaîtrait jamais.
TRAVAIL!
Ainsi, c'était donc ça. Ce que Lillie traîne au pied, porte sur son dos, ce qui l'empêche de raconter des âneries sur son blog, ce serait donc le TRAVAIL!
Et oui, Lillie! Bienvenue dans la vraie vie!
Et dans les ténèbres, il l'aperçoit.
Une silhouette gigantesque, qui se traîne lentement. Un boulet d'acier roule derrière elle, de tout son poids. Il n'avance presque pas tandis que la silhouette s'arc-boute pour l'entraîner. Elle tend les bras de toutes ses forces, gémit, s'étire vers quelque chose.
Alors il jette un oeil.
Avec toute l'énergie du désespoir, l'ombre projette ses doigts vers un objet carré, qui ronronne. Son bras repose, rigide, sur une table. Il est couvert de boutons gris et carrés. Son seul oeil la toise, imperturbable, d'un vert maléfique dans la pénombre.
La silhouette tente une dernière fois de l'atteindre. En vain.
Devant ce spectacle étrange, il se penche, s'approche du boulet.
Qui porte un nom. Un nom qui sonne comme un couperet, un parasite suceur de sang, de vie. Qui s'insinuerait partout, s'installerait, et ne disparaîtrait jamais.
TRAVAIL!
Ainsi, c'était donc ça. Ce que Lillie traîne au pied, porte sur son dos, ce qui l'empêche de raconter des âneries sur son blog, ce serait donc le TRAVAIL!
Et oui, Lillie! Bienvenue dans la vraie vie!